SEULS LES SALAIRES DES CHEMINOTS RESTENT GELÉS !

Une table ronde de négociation salariale s’est tenue le 26 octobre dernier. Bien qu’aucun accord n’ait, pour l’heure, été soumis aux organisations syndicales, dès le 28 octobre, la direction SNCF publiait une communication annonçant des mesures unilatérales. Au-delà de l’insuffisance, voire de la nocivité des mesures, le comportement de la direction démontre le mépris qu’elle porte aux cheminots et à leurs représentants.

Depuis la première réforme ferroviaire de 2014 (combattue par la CGT et soutenue par d’autres), les cheminots subissent le gel de leurs salaires. La direction prétend que les évolutions au titre des notations ou de l’ancienneté sont suffisantes. Rappelons que les augmentations générales des salaires permettent de compenser les augmentations des prix, et ainsi éviter les pertes de pouvoir d’achat des cheminots...

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20201112 tract salaires

LES CHEMINOTS TRAVAILLENT BÉNÉVOLEMENT

Depuis 2014, les prix ont augmenté de près de 10 % alors que les salaires des cheminots sont gelés. En 2020, comparé à leur pouvoir d’achat en 2014, les cheminots travaillent donc bénévolement à partir du mois de novembre. En parallèle, la SNCF bénéficie d’exonérations massives de cotisations sociales. Ces cotisations sociales sont pourtant la contrepartie (au même titre que le salaire net) du travail accompli par les cheminots. Elles financent leur protection sociale tout au long de leur vie, y compris leur retraite. La CGT est Le syndicat de la fiche de paie, du Haut vers le Bas ! Les exonérations de cotisations sociales pour le patronat représentent 3 heures de travail gratuit accomplies par les cheminots par jour ! UNE POLITIQUE SALARIALE DANGEREUSE

Faisons comprendre à la Direction que le ras-le-bol est à son maximum : signons massivement la pétition CGT, pour exiger de véritables négociations salariales et une augmentation générale des salaires !

https://www.cheminotcgt.fr/petitions/#p24

 

La CGT a des propositions concrètes et immédiatement applicables pour revenir à une situation acceptable par :

  • L’augmentation – générale – de la valeur du point de grille pour amener le salaire d’embauche à minima au SMIC. (Pour la CGT il doit parvenir rapidement à 1 800 euros bruts.) ; 
  • La rectification du creux de grille (2/3 des cheminots sous le salaire moyen.) ;
  • La transposition de l’ensemble du personnel sur une grille unique ;
  • La revalorisation de la prime de travail conformément aux engagements de la table ronde du 5 mars 2020 ;
  • La redéfinition de la prime traction ;
  • La suppression des zones résidentielles en alignant les zones 2 et 3 sur la zone 1 ;
  • Un véritable 13e mois pour tous les cheminots ;
  • Une prime de vacances unique et uniforme, payable en juin et représentant le salaire mensuel minimum d’embauche majoré de 10 % par enfant à charge ;
  • L’intégration d’indemnités liées aux qualifications (port d’arme, saisie, etc.) dans la prime de travail